Revue de presse : L'actualité de l'oenologie de la semaine du 12 septembre 2020
Publiée le 12/09/2020 10:48Un panorama de la presse quotidienne sur les actualités du monde viticole.
De nouveaux leviers œnologiques pour des vins rouges fruités
Avec le réchauffement climatique, les profils aromatiques fruités et frais sont de plus en plus recherchés chez les vins rouges. Pour accentuer ces caractéristiques, il existe plusieurs solutions. Le choix de levures adaptées, bien sûr, mais aussi la prise en compte des équilibres nutritionnels et de l’action des bactéries.
L’influence des porte-greffes sur l’acidité des moûts
Certains porte-greffes ont une tendance naturelle à stocker moins de potassium dans les fruits. C’est la conclusion d’une étude australienne visant à déterminer pourquoi ces derniers donnaient des jus plus acides et au pH plus bas. En effet, un excès de potassium entraîne une réduction de l’acide tartrique et a donc une incidence sur le pH des vins.
Le stress hydrique a-t-il un impact durable sur le rendement ?
Une étude sur le manque d’eau des pieds de vigne menée par Alexander Levin durant 4 ans a permis de quantifier ses conséquences sur le rendement à long terme. On y apprend ainsi que les déficits en eau ayant le plus d’impact sont ceux avant véraison. On observe chez les ceps concernés une baisse continuelle de rendement au fil des années, jusqu’à 30% au bout de 4 ans.
Bonnes pratiques pour préparer un pied de cuve
Si vous vous apprêtez à lancer vos vinifications en levures indigènes, le laboratoire es20oenologie de Béziers vous guide dans les différentes étapes à suivre. Du lancement du pied de cuve au contrôle de la cinétique fermentaire, gérez ce processus clé avec sérénité.
Vinifications : risque de teneurs en cuivre et en ochratoxine élevées
La forte pression mildiou a entraîné des traitements dans certains vignobles que le manque de pluies estivales n’a pas entièrement rincé. On retrouve donc plus de résidus que d’habitude dans les moûts, une particularité que les vignerons devront surveiller lors des vinifications. Car le cuivre peut modifier le caractère aromatique des vins, brunir les moûts ou favoriser la formation d’éthanal et l’ochratoxine, elle, est nocive pour le consommateur au-dessus d’un certain taux.