Après le souvenir difficile de 2012, le vignoble français a récemment connu un nouvel épisode de gel printanier. Le point sur les dégâts occasionnés.

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Champagne : des estimations optimistes

C’est dans la région champenoise que les températures les plus basses ont été enregistrées, atteignant jusqu’à -9,3°C. Si le Chardonnay, au débourrement précoce, semble avoir été touché, les autres cépages devraient avoir été préservés. Il faudra cependant être patient pour constater l’impact de ces quelques jours.

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Bordeaux : des pertes moins importantes que l’année précédente

Les viticulteurs ont mis tous les moyens à leur disposition en œuvre pour lutter contre le gel. Une stratégie qui se serait avérée payante, notamment grâce à un état d’avancement peu évolué de la vigne. La majorité des domaines n’ont pas encore vu éclore les premiers bourgeons et espèrent des dommages limités.

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Bourgogne : un vignoble à risque mais épargné

Si rien n’est pour l’instant gagné, la Bourgogne, souvent touchée par le gel à cause de sa végétation précoce, devrait avoir tiré son épingle du jeu. Les viticulteurs se sont consacrés plusieurs nuits aux vignes les plus exposées et peu de bourgeons étaient déjà sortis. Ils redoutent cependant un nouvel épisode plus tardif.

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Jura : des sinistres hétérogènes

Le premier week-end d’avril n’a pas été de tout repos pour les vignerons du Jura. Alors que certains ont été rassurés par le peu de dégradations, d’autres, aux cépages plus avancés, craignent le pire. Les premières estimations précises se font encore attendre.

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